Quels sont les pièges à éviter en Tag Management ?
Il y a de fortes chances que vous utilisiez aujourd’hui une solution de Tag Management telle que Google Tag Manager ou Commanders Act pour piloter le tracking de votre site ou de votre application. Si ce n’est pas encore le cas, nous ne saurions trop vous recommander de passer le cap.
Sommaire
Grâce à un outil de Tag Management System (ou « TMS »), il n’est en effet pas nécessaire d’avoir toutes les compétences techniques d’un développeur pour intégrer un plan de taggage. Un atout séduisant notamment pour les équipes marketing, mais qui présente également des risques. Découvrez les erreurs à ne pas commettre pour tirer le meilleur parti du Tag Management.
1. L’utilisation des balises « prêtes à l’emploi »
Les outils de Tag Management tels que Google Tag Manager permettent généralement d’exporter l’ensemble des éléments d’un conteneur et de les importer dans un autre. Ainsi, certains acteurs web analytics de référence (Bounteous par exemple) proposent des packs contenant des balises prêtes à l’emploi pour le suivi d’événements spécifiques (tracking des vidéos, du scroll des pages, des clics sur les liens sortants…).
Cette solution facilite encore davantage l’utilisation des TMS, en limitant l’expertise et le nombre d’actions requises avant de déployer des tags. Néanmoins, publier des balises sans comprendre leur fonctionnement n’est pas sans danger. Dans les cas les plus extrêmes, vous pourriez injecter sur votre site du code impactant son bon fonctionnement, son temps de chargement, ou la qualité de vos données analytics. Il est donc vivement recommandé de faire appel à un Web Analyst pour vérifier vos paramétrages.
2. Qui fait quoi ?
Si vous disposez d’un TMS, il y a fort à parier que beaucoup d’acteurs au sein de votre organisation, aussi bien en interne ou en externe, pourraient être amenés à l’utiliser. Du service marketing, à la technique en passant par les commerciaux, l’enjeu de la data fait du Tag Management System un outil stratégique. Il est par conséquent capital d’impliquer les différentes équipes, et de définir un process clair.
Cela passe tout d’abord par l’attribution de niveaux d’accès différents selon les profils (lecture seule, modification, publication). Il est préférable de ne confier le rôle de publication (le plus important) qu’à un seul intervenant pour limiter les risques. Dans tous les cas, tous les utilisateurs doivent être clairement identifiés, tout comme le rôle qui leur est attribué.
3. Définir et partager la nomenclature
Si plusieurs acteurs sont susceptibles de créer des balises dans votre TMS, il est indispensable de définir des règles de nommage partagées pour apporter cohérence et lisibilité à votre conteneur. Les éléments doivent être nommés de manière explicite et en accord avec la nomenclature que vous aurez établie. Une bonne pratique qui permet de fluidifier le process de validation et de publication mais aussi d’éviter les doublons.
4. Test et publication
Les outils de Tag Management permettent de tester vos balises avant publication. De cette manière, vous pouvez vérifier leur bon déclenchement, et écarter tout éventuel problème technique. Les tests doivent être systématiques avant toute publication, quelle que soit la nature des éléments intégrés.
Au moment de publier, il vous sera demandé de nommer et de commenter la version que vous vous apprêtez à mettre en ligne. Ne faites pas l’impasse sur cette fonctionnalité, et renseignez avec soin les éléments. Vous apporterez ainsi plus de lisibilité à l’historique des différentes versions, ce qui peut s’avérer utile si vous devez revenir en arrière.
Vous avez besoin d’aide pour piloter votre Tag Management ? Faites appel à nos experts data en remplissant le formulaire ci-dessous.
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