Comment lisons-nous les pages de résultats sur les moteurs de recherche en 2020 ?
Les pages de résultats des moteurs de recherche (SERP) ont beaucoup changé ces dernières années. Sur Google, l’époque de la simple liste de 10 liens bleus est bien révolue et avec elle, la façon dont nous lisons ses pages de résultats. En étudiant plus de 400 requêtes grâce à des techniques d’eyetracking, Nielsen Norman Group a mis en évidence dans sa dernière étude la façon dont sont lues les SERP par les utilisateurs.
L’évolution de la structure des SERP
On constate depuis ces dernières années d’importants changements dans la structure des pages de résultats de recherche, en particulier chez Google.
En plus des listes de liens standards, les utilisateurs ont vu apparaître au fil du temps de nouveaux formats enrichis (carrousels, featured snippets, fiches Google My Business…). Ces nouveaux formats permettent de mieux mettre en avant les informations clés et de répondre rapidement aux attentes des internautes.
Avec le développement de l’offre Google Ads, d’autres formats – publicitaires cette fois – ont également fait leur arrivée dans les SERP. Visuellement plus attrayants, ils captent aisément notre attention lors des recherches sur la toile.
Une nouvelle façon de consommer les SERP
Ces changements dans la structure des SERP ont modifié la façon dont les utilisateurs analysent ces pages.
Jusqu’alors verticale, du premier au dernier résultat, l’analyse de la page est devenue plus anarchique. L’œil passe d’un format de résultat à l’autre : c’est « l’effet flipper » décrit dans l’étude ci-contre.
Différents facteurs influent sur le mouvement des yeux lors de la lecture des résultats, comme la variété des informations proposées ou le poids visuel des formats enrichis. La structure de la SERP elle-même peut de plus varier en fonction de la requête (présence de résultats enrichis, Google Ads, Google My Business, …).
Bien que plus complexes, ces nouvelles pages de résultats des moteurs ne semblent pas pour autant freiner les utilisateurs. Selon Nielsen Norman Group, les internautes mettent en moyenne 5.7 secondes pour effectuer leur premier clic.
Qu’est ce que cela signifie pour les référenceurs ?
Les résultats naturels partagent maintenant l’espace avec d’autres formats. Pour exploiter toutes les opportunités de visibilité sur les moteurs, il est donc nécessaire de s’adapter et utiliser ces nouveaux formats enrichis, notamment avec la mise en place des données structurées (JSON et micro données).
Même si la mise en place de ces données structurées n’est pas directement un facteur de positionnement, il augmente la visibilité des pages positionnées en occupant plus de place dans les pages de résultats.
A l’heure où de plus en plus de recherches n’entraînent plus de clic et qu’une part plus importante des SERP est accordée aux contenus enrichis, selon Rand Fishkin, une nouvelle façon d’optimiser se développe : le « SEO on-SERP ».
Ce « SEO 2.0 » permet aux marques et experts du SEO de continuer à capter leurs audiences dans un contexte où Google se positionne de plus en plus en moteur de réponses.
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